Cette porte était située sur la route de Sedan. La première mention d'une porte
Saint-Jacques date de 1265. Elle est de nouveau mentionnée en 1471. Au cours du
16e siècle, la porte est protégée par un bastion et deux ponts-levis. Le bastion
n'est supprimé qu'en 1881. L' ouvrage médiéval était constitué d' un châtelet,
encadré de deux tours rondes. Il fut détruit en 1781. La nouvelle porte
Saint-Jacques était formée de deux corps de bâtiment concaves et symétriques,
précédés de deux pavillons carrés, l' un pour le bureau du receveur de l'octroi,
l' autre pour son logement. En arrière de la porte se trouvait un espace dégagé
formant une place. Il semble que son aménagement ne fut jamais achevé. En effet,
la maison qui se trouve sur le côté gauche de cette place, au débouché de la rue
Léon Bourgeois, présente une façade concave tandis que son pendant ne fut jamais
réalisé, bien qu' il soit prévu sur le plan d'alignement du milieu du 19e siècle.
La porte proprement dite était constituée de deux hauts piliers de pierre, fermée
par deux vantaux de bois de 5 mètres de largeur. C' est à cause de cette exiguïté
que les deux piliers furent abattus en 1876 pour agrandir le passage utilisé par
les militaires qui se rendaient au champ de tir. Les pavillons furent détruits
dans les dernières années du 19e siècle. Des aménagements de la porte
Saint-Jacques, ne subsistent que la maison au débouché de la rue Léon Bourgeois.
Date et heure de prise de vue : 15-03-2008 - 12h58
Photographie numérique : 4058